Le Yoseikan Budo

  • Graulhet Yoseikan
Sommaire:  
 
La famille mochizuki
 
 

Biographies:

Maître Minoru Mochizuki (1907-2003)

Descendant d’une famille de samouraïs, il est le père de Hiroo Mochizuki, fondateur du Yoseikan Budo. Né à Shizuoka au Japon (au pied du mont Fuji Yama), ses parents l’inscrivent dans un Dojo de judo à Tokyo à l’âge de 5 ans. Il est l’élève de Maître Jigoro Kano (créateur du judo), de Maître Morihei Ueshiba (créateur de l’aïkido) et de Maître Gichin Funakoshi (fondateur du karaté shotokan). Assistant de Maître Ueshiba, Minoru Mochizuki introduira l’aïkido en Europe. En 1931, il fonde un dojo qu’il appelle « Yoseikan » (qui signifie: école de la connaissance et de la rigueur) dans lequel il enseigne le judo, le kobudo, l’iaïdo et l’aïkijujitsu, souhaitant ainsi créer une synthèse des arts martiaux.

Avec humilité, rigueur et persévérance, il acquiert 10 dans en aïkido, 9 dans en jujitsu, 8 en judo, iaïdo et katori shinto ryu, 5 dans en kendo et en karaté.

 

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Estimé et reconnu dans son pays comme à l’étranger, il fut notamment instructeur auprès de la police nationale et militaire japonaise et fit partie de la délégation culturelle du Japon pour la réunion de l’UNESCO à Genève en 1951. Il s’éteindra à Aix-en-Provence entouré de son fils et de ses petits-enfants.

 

Maître Hiroo Mochizuki est né le 21 mars 1936 à Shizuoka.

Il est le fondateur du Yoseikan Budo en tant qu’art martial basé sur l’onde de choc. Son père, Minoru Mochizuki, l’initie dès l’âge de 7 ans aux arts martiaux, tout d’abord au kendo, puis au judo et à l’aïkido. Il aura pour autres grands maîtres, en aïkido, Maître Ueshiba et Maître Kushida et en karaté, Maître Hyogo, Maître Otsuka et Maître Mishihara. Il perfectionnera également ses connaissances en suivant des cours de boxe anglaise, française et de boxe thaï.

 

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En 1957, il séjourne en France à la demande de l’un des amis de son père, Jim Alcheik (cofondateur en France de la fédération d’aïkido, de taï jitsu et de kendo). Il introduit ainsi le karaté en Europe où il vit jusqu’en 1959. Ses goûts le portent vers des études de vétérinaire qu’il fit au Japon : il les débute en 1955 et les achève en 1962, de retour d’Europe. Après le brusque décès de Jim Alcheik, en 1963, Hiroo Mochizuki revient définitivement s’installer en France et commence par enseigner l’aïkido et le karaté. Il obtiendra la naturalisation française en 1968.

À partir de 1965, ses recherches débutent sur un nouvel art martial basé sur le « mouvement ondulatoire » ou onde de choc. Il fonde cette nouvelle méthode en 1970 qu’il nomme Yoseikan Budo, avec l’accord de son père et en son hommage.

En parallèle, il contribue activement au développement de différents arts martiaux : il fut 1er conseiller technique des sections d’aïkido et de karaté de la Fédération Française de Judo et disciplines Associées (FFJDA) et, plus tard, de l’Union Européenne de Karaté. Il participa également à la création de la Fédération française de Karaté et Arts Martiaux Affinitaires (FFKAMA). Le Yoseikan Budo dépend de cette fédération, récemment renommée FFKADA (Fédération française de karaté et disciplines associées).

Hiroo Mochizuki crée la première Fédération de Yoseikan Budo en 1975, le Centre International en 1978 et la Yoseikan World Federation (YWF) en 1997.

 

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En 2000, il reçoit de son père le titre de « soke », titre non héréditaire faisant de lui le seul responsable moral de l’école Yoseikan au niveau mondial. Il est désormais habilité à délivrer jusqu’au 10ème dan. Résidant à Aix-en-Provence depuis 1983, Maître Hiroo Mochizuki est désormais professeur diplômé d’Etat, médaillé d’or de la Jeunesse et des Sports. Il est en particulier 9ème dan de Karaté, 8ème dan d'Aïkido et Jujitsu , 7ème dan de Iaïdo et 3ème dan de Judo.

Hiroo Mochizuchi a deux fils pratiquants: Mitchi et Kyoshi, également impliqués dans l’enseignement du Yoseikan Budo. Mitchi Mochizuki, en particulier, est à l’origine du Yoseikan Training, méthode d’entraînement conçue à Aix-en-Provence avec Jean Max Brignone.

 

 

Généalogie du Yoseikan Budo:

Le Yoseikan Budo ou Yoseikan Aikido est l'art martial développé par Minoru Mochizuki, qui l'a enseigné pour la première fois à son dojo de Shizuoka en 1931.

Ce style d'Aikido intègre les éléments de l'Aiki-budo traditionnel de Morihei Ueshiba (datant d'avant la Deuxième Guerre Mondiale), ainsi que des éléments de plusieurs autres arts martiaux:
  • Judo
  • Aikijujutsu
  • Karate
  • Jujutsu traditionnel
  • Kenjutsu
  • Tenshin Shoden Katori Shinto-Ryu
  • Gyokushin-ryu jujutsu
  • Iaijutsu
  • Kendo
  • Yari
  • Kito-ryu etc.

Les techniques sont exécutées à mains nues ou avec des armes.


Généalogie du Yoseikan Budo:
 

Saigo Chikamaza, 1829-1905, Oshikiushi 
 |
      Takeda Sokaku, 1860-1943, Aikijujutsu
 |
        Ueshiba Morihei, 1883-1969, Aikido
 |
 Mochizuki Minoru, 1907-2003, Yoseikan Budo

 

 

La tenue:

Le kimono d'entraînement est composé :

  • d'une veste bleue marine symbolisant le "IN" (YIN/Négatif, par opposition à "positif", sans connotation négative)
  • d'un pantalon de blanc avec 2 bandes latérales bleues marines, symbôle du "YO" (YANG/Positif)
  • d'une ceinture bleue et blanche pour suggérer la notion d'onde
La ceinture est la même pour tous par choix délibéré. En effet, la valeur technique n'est pas nécessairement proportionnelle à la valeur morale, et inversement. La valeur humaine de l'individu étant plus importante que sa valeur technique et puisque ce sont les qualités morales qu'il convient de respecter en premier lieu, la valeur technique d'un pratiquant ne sera pas mise en évidence par sa tenue.

La tenue:
 
 
 

Le sigle revêt une importance toute particulière.

Le cercle renvoie à la perfection, recherche éternelle de l’homme... Mais l’homme ne peut l’atteindre, ainsi le pied de la montagne coupe le cercle et enjoint l’homme à se montrer modeste - la perfection n’étant pas humaine.

Au-dessus de la montagne, l’air et le soleil sont lumière, oxygène et gaieté. La montagne en blanc symbolise la terre, la pureté (et donc l’honnêteté), la clarté (dans les engagements et les décisions), la solidarité.

L’eau en bleu, au pied de la montagne, symbolise le calme, la souplesse, l’espoir et l’adaptation. Ces éléments, l’air, la terre, l’eau, sont nécessaires à la vie, ils participent de la nature, donnent la vie.

Ainsi, à travers eux, toute la nature et notre monde se doivent d'être respectés, y compris les êtres humains qui les composent. Cette notion de respect mutuel et d’imbrication des éléments d’un même ensemble, les uns dans les autres, en un système, est la base de notre vie en société.

 

 

Différentes pratiques de l'école Yoseikan:

Les armes traditionnelles:

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Le Yoseikan Compétition:

 

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Le Bajutsu: 

 

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Ici, un article du Maître sur le Yoseikan Bajutsu

 

Le Yoseikan Training:

 

Une nouvelle vision de la forme image001

 

Les katas de l'école Yoseikan:

Katas exécutés par un pratiquant:

A mains nues Avec arme

- Happoken shodan
- Happoken nidan
- Happoken sandan
- Happoken yodan
- Happoken godan
- Hashakuken shodan
- Hashakuken nidan
- Hashakuken sandan
- Hashakuken yodan
- Hashakuken godan
- Yoseikan happo

 

 

- Ken Loppo
- Tambo happo
- Tanto happo
- Tanto no kata
- Bo happo
- Bo no kata
- Jyo no kata
- Iaî
- Sempu
- Gyakuté no kata
- Tonfa happoken
- Saï happoken
- Naguinata happo

Katas exécutés par deux pratiquants:

A mains nues Avec une arme

- Tai sabaki no kata
- Hyoli no kata
- Suwali waza

 

 

 

 

 

 

 

- Ken kihon kumite
- Bo taï jyo
- Gen ryu no kata
- Taï no kata
- Sempu kumi datchi
- Gyakute kumi datchi
- Saï kumi datchi
- Tanto no kata kumi datchi
- Naguinata kumi datchi
 

Liens divers: 

Gaillac-Graulhet Yoseikan Budo - Boxe et combat libre - Aikido - Kenjutsu - Slef-defense - Circuit training -  Hébergé par Overblog